Une façon fantastique de valoriser l’art du XIXe siècle est le partage artistique d’expositions immersives, entre charme et photographie elles enrichissent la connaissance de cette période importante. Les Carrières des Lumières présentent leurs prochaines expositions immersives à Les Baux-de-Provence
La fin du XIXe siècle est une période de transformations radicales. L’industrialisation bat son plein, modifiant profondément les paysages urbains et ruraux. Les innovations technologiques, telles que le chemin de fer et les ponts métalliques, transforment la mobilité et l’architecture. À cette époque, Paris, sous l’impulsion du Baron Haussmann, connaît sa plus grande transformation, évoluant d’une cité médiévale en une véritable Ville Lumière.
À mesure que la ville s’agrandit et se modernise, elle offre aux artistes de nouveaux sujets à explorer. L’invention du tube de peinture souple et du chevalet portatif permet aux peintres de travailler en plein air, transformant ainsi leur approche. En parallèle, la photographie, apparue quelques décennies plus tôt, révolutionne la manière de capturer et de percevoir le monde.
Dans ce contexte de changements rapides, Claude Monet trouve à la fois inspiration et défi. Les paysages de la campagne normande et des rivages de la Méditerranée, qu’il observe avec une minutie extraordinaire, révèlent la diversité et la richesse de la nature environnante. Ses promenades au bord de la Seine, où il scrute les reflets changeants de l’eau, et ses sessions à bord de son célèbre bateau-atelier lui permettent de peindre en plein air, au plus près des éléments.

Ses voyages à travers l’Europe, de Londres à l’Italie, lui offrent une palette infinie de nouvelles couleurs et de lumières variées, enrichissant sa vision artistique et diversifiant les sujets de ses toiles. Sa découverte et sa passion pour les estampes japonaises, qu’il collectionne avidement, influencent ses compositions et perspectives, apportant une dimension unique à son style.
Fasciné par la photographie, qui offre une nouvelle manière de capturer le moment présent avec une précision et une rapidité inédite, Claude Monet cherche à transcender ses limites en saisissant non seulement l’instant, mais aussi l’atmosphère et l’émotion de la scène. Le cadrage et la représentation des fluctuations de la lumière et des saisons à travers son travail sur les séries préfigurent, d’une certaine manière, la grammaire cinématographique.
Son jardin de Giverny devient un véritable laboratoire, où il aime recevoir amis, confrères et admirateurs. C’est dans ce cadre idyllique qu’il expérimente sans relâche. Chaque élément de ce jardin, qu’il a lui- même conçu, est pensé pour devenir une source d’inspiration inépuisable. Figure emblématique de l’impressionnisme, Claude Monet a su capter les transformations de son époque et les intégrer dans son art, créant des œuvres d’une modernité bouleversante. En saisissant l’atmosphère et l’émotion de chaque scène, il continue de nous fasciner et de nous inspirer, près d’un siècle après sa mort. Le cadrage et la représentation des fluctuations de la lumière et des saisons à travers son travail sur les séries préfigurent, d’une certaine manière, la grammaire cinématographique.
Son jardin de Giverny devient un véritable laboratoire, où il aime recevoir amis, confrères et admirateurs. C’est dans ce cadre idyllique qu’il expérimente sans relâche. Chaque élément de ce jardin, qu’il a lui- même conçu, est pensé pour devenir une source d’inspiration inépuisable. Figure emblématique de l’impressionnisme, Claude Monet a su capter les transformations de son époque et les intégrer dans son art, créant des œuvres d’une modernité bouleversante. En saisissant l’atmosphère et l’émotion de chaque scène, il continue de nous fasciner et de nous inspirer, près d’un siècle après sa mort.
MONET : CRÉATEUR DE L’IMPRESSIONNISME
Direction artistique : Nicolas Charlin
Mise en scène et animation : Cutback Supervision musicale et mixage : Start-Rec Production : Culturespaces Studio®
« Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand je pénètre dans ces serres et que je vois ces plantes étranges des pays exotiques, il me semble que j’entre dans un rêve. »

La dernière création des Carrières des Lumières emmène les visiteurs sur les premiers pas de l’art naïf en France. Onirique, parfois enfantine, cette nouvelle approche de la peinture s’incarne dans les œuvres d’Henri Rousseau. A la fin du XIXe siècle, ce peintre autodidacte et pionnier de l’art naïf puise son inspiration en observant en détail la végétation et les animaux venus d’ailleurs, depuis les serres et la ménagerie du Jardin des plantes de Paris. Raillée par ses contemporains, mais admirée par les avant-gardistes tels que Delaunay, Apollinaire, Picasso ou encore Kandinsky, sa peinture idéaliste aux couleurs vives et perspectives maladroites, permettra ensuite de s’affranchir des normes académiques de l’époque en ouvrant les voies de la modernité en peinture. Henri Rousseau fait redécouvrir aux visiteurs le Paris de l’ère industrielle, peuplé de personnages figés qui nous observent sous un ciel où flottent les zeppelins et les montgolfières. Sans jamais avoir quitté la France, il tisse aussi le récit coloré au cœur d’un royaume végétal dense où les yeux des tigres percent les feuillages et les paysages nous transportent vers des contrées imaginaires.
Dans cet univers parallèle où la réalité du quotidien est envahie par une profusion de détails oniriques, celui qui était surnommé « Douanier » en raison de son métier à l’octroi de Paris, nous invite à s’évader en rêvant les yeux grands ouverts, depuis la France vers une jungle au parfum d’Eden.
LE DOUANIER ROUSSEAU : AU PAYS DES RÊVES
Production : Culturespaces Studio ® Direction artistique : Virginie Martin Conception et réalisation : Cutback Supervision musicale et mixage : Start-Rec